Cette exposition est le produit d’un travail d’équipe où chacun a apporté sa pierre. Il y a eu des moments d’angoisse et de rires mêlés où la fatalité semblait s’acharner contre nous. Lorsque, par exemple, Raphaël Paquin appelle pour donner deux images de Louis Edgard Pouget et que le temps d’arriver à son bureau à Pétion-Ville Patrick le retrouve avec un bras cassé, en route vers l’hôpital. Ou encore, lorsque dans l’anxiété des derniers jours, il est impossible d’imprimer l’ultime affiche, celle de François Duvalier et qu'on se dise après de nombreux essais infructueux que Papa Doc n’est pas content de son affiche et qu’il nous a donné un "madichon"… avant de découvrir que le programme ne pouvait tout bêtement pas lire le ç de François et qu’il fallait renommer le fichier pour arriver à l’imprimer. Quand Papa Doc est sorti de l'imprimante nous avons tous pris la fuite de la salle, aussi grande était la tension ;.)))